Les Annales du Disque-Monde, tome 03 : La Huitième Fille de Terry Pratchett
Light fantasy
Grand format
Traducteur : Patrick Couton
Edition : L'Atalante
Collection : La dentelle du cygne
Date de parution : 2014
Nombre de pages : 256
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde (vous y êtes ? Nous y sommes). La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt. Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité. Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps...
Mes incursions en light fantasy sont rares et mis à part Le Donjon de Naheulbeuk, j'en lis peu et souvent elles finissent en déconvenue, exemple avec Xanth de Piers Anthony. Alors il était temps de rencontrer le maître Terry Pratchett pour voir si la sauce allait prendre.
Autant le dire tout de suite, l'essai a été peu concluant. Dans ce tome, on suit les aventures d'Eskarina une jeune fille promise à un avenir de mage et de Mémé Ciredutemps, sorcière qui la prend sous son aile. Ce roman cache derrière son humour un sujet plus sérieux : la théorie du genre dans sa définition sociologique). Ainsi on apprend que les mages sont des hommes et les sorcières des femmes et que c'est comme ça. Difficile à comprendre pour Esk qui doit devenir mage suite à une erreur de succession.
On va donc suivre l'apprentissage d'Esk sous la houlette de Mémé qui pratique une magie du quotidien et de la nature, rien à voir avec les sorts spectaculaires des mages. Un troisième personnage se greffe à ce duo, c'est le bourdon qui est en fait un objet, une sorte de sceptre magique qui fait tout pour protéger Eskarina.
Cette histoire est l'occasion de découvrir le système magique qui a cours sur le Disque-Monde. On en apprend tant et tant que ça devient parfois long malgré la truculence des personnages. Il est aussi souvent question d'opposition entre le monde rural et urbain notamment lorsque Mémé décide d'accompagner Esk vers son destin, Mémé représente des valeurs terre à terre face à l’esbroufe des mages et des sorcières citadines.
Malgré une bonne construction du récit, des personnages plutôt amusants, je n'ai pas accroché à ma lecture la trouvant longue et ennuyante. Je pense tout simplement que ce genre de fantasy n'est pas fait pour moi, je lirai toutefois Mortimer du même auteur qui est dans ma PAL.