La Lignée, tome 3 : la Nuit éternelle de Guillermo del Toro et Chuck Hogan
Littérature fantastique
Format poche
Traducteur : Eric Moreau et Jacques Martinache
Edition : Pocket
Date de parution : 2012
Nombre de pages : 512 pages
Une nuit sans fin s’est abattue sur la Terre depuis l’apocalypse nucléaire déclenchée par le Maître. Les vampires, qui ont proliféré à un rythme vertigineux, ont réduit les humains à l’état de bétail, car, à leurs yeux, seul leur sang a encore de la valeur. Un groupe de survivants résiste encore. Mais Ephraïm Goodweather, leur leader, n’est plus que l’ombre de lui-même : il ne s’est jamais remis de l’enlèvement de son fils et de la liaison entre sa petite amie, Nora, et son allié, Fet. Profitant de son désespoir, le Maître lui propose d’épargner son fils en échange de l’Occido Lumen. Dans ce très ancien manuscrit, préservé au prix du sacrifice du professeur Setrakian, se trouve la clé pour détruire le Maître.
Ça y'est ! On va connaître le dénouement de cette trilogie et malgré une trame classique et des situations attendues, je dois bien avouer que j'avais envie de connaître le final de cette histoire.
Deux ans après la fin du 2e tome, on retrouve le groupe de survivants dispatché pour le bien de la mission. Enfin, presque... Ephraïm Goodweather fait pitié à voir et comme d'habitude ce personnage fait tout de travers d'où le peu de sympathie que j'éprouve pour lui. Je comprends bien qu'il n'ait pas la patate vu ce qui arrive à sa famille mais heureusement que ses alliés sont là pour sauver le peu qui reste. Je passerai rapidement sur Fet, Gus et Nora qui maintiennent la cohésion du groupe et font un travail de fourmis pour survivre dans ce monde vampirique. Et j'ai eu la joie de revoir Mr Quinlan, j'adore ce personnage et on en apprend énormément sur lui dans ce livre. C'est un personnage complexe et mystérieux. Maintenant j'ai très envie de voir la série rien que pour ses beaux (?) yeux.
L'histoire reste classique comme déjà dit. Les auteurs ont développé le religieux pour expliquer les vampires, ce qui n'est pas inintéressant mais le problème est que tout est gâché par du bon sentiment. C'est le souci principal de ce livre : le bon sentiment. Ça dégouline de partout et franchement, voir Ephraïm épargné par tout ses amis (c'est pas sa faute...) etc. Je passerai sur les retrouvailles père et fils, ex-mari et ex-femme... Car c'est tellement cliché que ça fait peur.
Même si au final, j'ai lu ce livre de façon quasi addictive (on a envie de savoir) ce n'est pas vraiment un bon livre. Je l'ai déjà dit sans doute (j'en ai discuté avec Mr K (chro ici) mais on s'attendait mieux de la part de Mr Del Toro.
Trop de clichés, de facilité malgré quelques pistes intéressantes, lisez la trilogie si seulement les vampires vous passionnent ou que vous avez envie de les voir différemment d'Anne Rice et Co.