Le Clan des Otori, tome 1 : le Silence du rossignol de Lian Hearn
Littérature australienne du XXème siècle
Format poche
Traducteur : Philippe Giraudon
Edition : Gallimard
Collection : Folio
Date de parution : 2002
ISBN : 207030258X
Nombre de pages : 372 pages
Prix : 7,80 euros
Lu dans le cadre du
Dans le Japon féodal du XIVème siècle, la guerre des clans fait rage. Loin de tout ça, Tomasu, jeune Invisible, vit à Mino dans un village tranquille. Une nuit alors qu’il est parti en vagabondage, son village est attaqué par le clan Tohan, dirigé par le Seigneur Iida Sadamo. Seul survivant, Tomasu s’enfuit et est sauvé par un étranger qui se révèle être le seigneur Shigeru Otori, l’ennemi juré d’Iida.
Intéressée par le Japon médiéval et profitant du Big Challenge, j’ai décidé de me lancer dans la saga Le Clan des Otori. L’histoire débute sur le massacre d’un village perpétré par le clan Tohan dont le seigneur déteste les Invisibles qui pratiquent une religion différente. Notre héros est le petit Tomasu, le seul survivant, recueilli par le seigneur Shigeru du clan Otori. J’ai suivi ce gamin sur les traces de ce grand seigneur charismatique aimé de tous. Ces deux êtres veulent se venger du seigneur Iida pour des raisons assez proches. La description des paysages et de la demeure du seigneur font rêver et vous plonge avec délice dans le Japon médiéval. De nombreux personnages viennent se greffer à ce duo quasi père-fils : Dame Maruyama, très mystérieuse, Kenji Muto qui va lui faire découvrir ses véritables origines. En effet, le récit est émaillé de multiples mystères sur les personnages : qui sont-ils vraiment ? De quel côté sont-ils ? Quel est leur but ?
L’amour n’est pas oublié avec l’apparition de la belle Kaede. Un amour discret fait d’effleurements et de regards en biais. Cela m’a beaucoup touché car bien sûr cet amour est quasi impossible.
J’ai été très émue vers la fin du roman, là où les évènements se précipitent. J’ai espéré jusqu’au bout que le dénouement serait différent afin d’épargner certains de mes personnages favoris. Ce passage est digne d’une tragédie grecque.
Un magnifique récit que j’ai envie de continuer avec plaisir, je le recommande !
Walpurgis