Lady Doll, tome 1 : la poupée intime de Vessella et Penco Sechi
Auteur : Daniele Vessella
Illustrateur : Beatrice Penco Sechi
Traducteur :Chantal Paluszek
Editeur : Soleil
Collection : Blackberry
Date de parution : 2010
ISBN : 2302009606
Nombre de pages : 47 pages
Prix : 12,90 euros
Gaja est une petite fille au visage déformé. Rejetée à cause de cette malformation, elle s’est construit un cercle d’amies avec ses poupées. Seule, sa mère Claire arrive encore à communiquer avec elle.
Cette BD m’a été conseillée par une membre du forum de poupées Living Dead Dolls auquel je participe. La couverture et le résumé m’ont définitivement conquise en magasin.
J’ai alors plongé dans un monde inspiré de l’Angleterre victorienne avec tout un chatoiement de couleurs vives. Le dessin est donc superbe, très Tim Burton, ce qui m’a ravi puisque je suis plutôt fan du réalisateur.
Quant à l’histoire, elle est très touchante. On s’identifie facilement à Gaja qui se protège de la cruauté des autres en s’inventant un monde imaginaire. Le lien très fort qui l’unit à Claire, sa mère, est aussi émouvant. Les sentiments sont donc bien utilisés sans sombrer dans le pathos. Le personnage du beau-père est antipathique à souhait : opportuniste, truand, sans cœur. Il a tout pour déplaire et j’ai aimé qu’on ait le droit à un flashback sur son passé.
Cette BD est une pure réussite et j’ai hâte que le tome 2 sorte.
Walpurgis