Dune de Frank Herbert
Roman de science-fiction du XXème siècle
L’édition lue divise ce premier tome en deux parties.
Format poche
Traducteur : Michel Demuth
Edition : Pocket
Collection : Science-fiction
Date de parution : 1970
Première date de parution : 1965
ISBN : 2266026658
Nombre de pages : 349 pages (1ère partie) et 410 pages (2e partie)
Prix : 6,60 euros (chacune des deux parties)
En l’an 10191, l’humanité a repris le contrôle sur l’univers grâce à l’Epice. L’empereur offre à Léto Atréides la planète Dune appelée aussi Arrakis. Léto sait alors qu’il sera sacrifié car sur Dune se trouve l’Epice, produit indispensable à l’humanité. Quant à sa femme Jessica, une Bene Gesserit, elle fait passer un test à son fils Paul, peut-être le Messie que le monde attend. Leur arrivée sur Dune va peut-être changer le cours de l’Histoire.
Lu dans le cadre du (Tome 1, 1ère partie
pour Walpurgis)
Dune est une des références SF dont on se dit pourquoi on ne l’a toujours pas lu malgré son statut de classique.
Après en avoir entendu parler, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure suite à des avis enthousiastes sur ce livre.
Je dois avouer que le début du roman ne m’a pas trop plu. J’ai reçu, pour ma part, un trop plein d’informations, je me sentais perdue et l’histoire ne m’emballait pas plus que ça. Toutefois, j’ai décidé de poursuivre puisque toute histoire a besoin de se mettre en place. Bien m’en a pris puisque la suite du roman m’a énormément plu : de l’action et des intrigues, ça ne pouvait que m’intéresser. Le récit est en fait complexe et étoffé avec beaucoup de références, voilà pourquoi j’ai dû laisser mon esprit engranger et assimiler toute la trame du livre. Les thèmes de l’histoire sont nombreux et pas toujours faciles à appréhender. Politique (intrigues entre peuples), économie (basée ici sur l’épice), écologie (l’eau), religion (suprématie de « sectes », le messie), rien n’échappe à Frank Herbert.
Ce que je nomme deuxième partie a fini de me rendre fan de Dune. Nous sommes dans le feu de l’action avec beaucoup d’évènements importants et surtout le moment que tout lecteur attend : l’arrivée de Paul chez les Fremen (on se doute dès le début qu’il y aura un lien entre eux). La religion prend une place plus importante avec pour toile de fond l’arrivée du messie.
Niveau personnages, ils sont tous à découvrir car certains ont des spécificités étonnantes. Bene Gesserit, Mentats, Fremen, Harkonnens, tous ont leurs secrets à révéler. La famille Atréides est très attachante, je les ai tout de suite beaucoup aimés sachant que bientôt une tragédie allait sans doute arriver. Dame Jessica a eu ma préférence, elle est très mystérieuse, pleine de force. La suite du roman nous fait rencontrer Kynes qui vit parmi les Fremen, un homme plein de convictions et que j’ai adoré tout de suite. Quant aux Fremen, comment ne pas être conquis par leur liberté ? C’est un peuple là aussi mystérieux mais aussi très ingénieux. J’ai beaucoup aimé leur connaissance du désert et les révélations qui en découlent sur la création de l’épice et le lien avec les vers. Stilgar, leur chef, est un personnage charismatique, sorte de vieux sage du désert. J’ai apprécié le lien qu’il construit avec Jessica et Paul. Seul le personnage de Chani m’agace pas mal à cause de son acceptation facile face à différents évènements.
Mon scepticisme du début a donc été vaincu sans difficulté face à la richesse et à la complexité de l’œuvre. Une belle œuvre pleine d’intrigues et de rebondissements. A connaître !
Walpurgis
Tout comme Walpurgis, je me suis intéressée à Dune grâce à mon entourage. On m’a souvent conseillé sa lecture en me le présentant comme un chef d’œuvre de science-fiction, un INCONTOURNABLE à lire. Peu conquise par ce genre littéraire, à l’époque, j’ai mis quelques années avant de l’ouvrir…
D’ordinaire les débuts de romans lents me font fuir, mais pas cette fois ci ; car dès les premières pages, je présentais que l’intrigue dévoilée serais bien plus complexe que prévue.
Je me suis donc laissé bercer par les mots pour entrevoir un monde riche, complexe et passionnant.
Dans cette première partie, j’ai particulièrement apprécié les passages où l’on partage les pensées de Dame Jessica et ceux où l’on découvre Gurnay Halleck et Duncan Idaho. Ces personnages sont, pour ma part, les plus attachants de ce premier opus.
La deuxième partie de Dune est davantage captivante car elle lève le voile sur le peuple Fremen et leur mode de vie. On se laisse dépayser totalement en laissant notre imagination parcourir les dunes de sables d’Arrakis. Et bien des années après, on se surprend à errer en ces lieux.
Dune est une vrai réflexion sur ce qu’est l’homme, sur son organisation en société et sur les différentes facettes de l’humanité (l’économie, la politique, les traditions, l’écologie, la religion, la guerre…) Franck Herbert nous livre un récit habile, cohérent et profond sur sa projection de l’être humain dans l’univers. On ne peut que saluer son génie, en constatant que son écrit reste d’actualité alors qu’il fut édité pour la première fois en 1965.
Pour moi, cette œuvre est un véritable coup de cœur et chose inaccoutumée je prendrais surement plaisir à la relire.
Petite anecdote : Il a fallu que mon conjoint nomme notre premier chien Teg, en référence au personnage de Teg Miles de Dune, pour que je débute cette saga.
Mais ce personnage ne fait sa première apparition dans Les hérétiques de Dune, donc j’ai encore quelques heures de lecture devant moi.
Wolna
Livre lu : Début 2010