Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
Littérature colombienne
Format poche
Traducteur : Claude et Carmen Durand
Edition : Ed. du Seuil
Collection : Points
Date de parution : 1980
Date de parution originale : 1968
ISBN : 2020055821
Nombre de pages : 437 pages
Macondo, petit village isolé dans la jungle colombienne, abrite la famille Buendia que l'on va suivre pendant 100 ans.
Depuis le temps que l'on me conseillait de lire ce roman, j'ai profité des vacances pour faire connaissance avec lui. J'ai appris donc une chose, ce livre est une oeuvre de réalisme magique, c'est à dire qu'elle mélange des faits réalistes (par exemple historiques, culturels...) et des faits surnaturels, fantastiques.
L'histoire débute avec le colonel Aureliano Buendia qui est un personnage qu'on reverra petit puis tout le long de sa vie. Au commencement, il se trouve devant un peloton d'exécution, comment en est-il arrivé là ? Que va-t-il se passer ?
Mais commençons par le commencement : Macondo est un village fondé au milieu de la jungle colombienne par un groupe de jeunes gens dont les premiers Buendia : José Arcadio Buendia et Ursula, sa femme et cousine. Ils auront trois enfants dont le futur colonel Aureliano Buendia. Le village est aussi le théâtre une fois par an de l'arrivée des gitans, mené par Melquiades, qui présentent les nouvelles inventions du monde.
Le village va connaître une belle croissance puis la guerre va éclater et chaque évènement va avoir des répercussions sur la famille Buendia. L'histoire est donc passionnante et on ne s'ennuie pas une seconde. Mon seul reproche serait la répétition des prénoms qui peut vite faire perdre le fil !
Les sentiments sont très exacerbés dans ce roman et surtout cette famille est bien particulière puisque la moralité a très peu sa place. Les cas d'inceste sont légion et peuvent conférer un sentiment de malaise. La solitude a une place de choix et on la perçoit à chaque page via les personnages.
C'est un livre étonnant à découvrir, qui brille par son originalité et à la force du récit.
Walpurgis