Haut-royaume : Les sept cités, tome 1 : Le joyau des Valoris de Pierre Pevel

Roman fantasy

Format ebook

Edition : Bragelonne

Date de parution : 2017

Nombre de pages : 190

Dans la cité corrompue de Samarande, Iryän Shaän, voleur aux yeux de drac, est engagé pour voler un précieux diadème. Il s’acquitte de sa mission mais les joyaux qui ornaient le diadème sont dérobés peu après. Pourquoi ? Par qui ? Pour se disculper, Iryän et ses complices devront le découvrir et vaincre par la ruse et le fer de nombreux adversaires : voleurs, assassins, mages et spectres.

Pierre Pevel est un auteur à la plume efficace. Il sait mener tambour battant son histoire, créer des personnages sympathiques au sein d'un univers bien foutu. J'avais pu m'en rendre compte en lisant les deux premiers tomes du Paris des Merveilles. C'est le cas avec ce roman assez court intitulé Le joyau des Valoris, dérivé de sa saga Haut-Royaume que je ne connais pas. J'ai l'impression qu'il n'est pas nécessaire de les avoir lu pour suivre Les sept cités, titre permettant de la dissocier de la série principale.

L'écriture est très cinématographique. Dès le premier chapitre, le lecteur est embarqué au coeur d'un cambriolage spectaculaire organisé par deux mercenaires Iryän Shaän et son acolyte Svern. Le vol réussi, on va vite plonger dans un deuxième cambriolage orchestré par une bande différente. Si les deux vols ne semblent pas être liés à première vue, le lecteur est vite embarqué en pleins complots entre différentes factions. De ce fait, on ne s'ennuie pas une seconde. L'action est reine dans cette histoire où les personnages rivalisent de réparties cinglantes. On reproche même l'auteur de confondre vitesse et précipitation, les objectifs de tout à chacun ne sont pas clairement définis.

On s'amuse beaucoup mais on sent qu'il manque clairement quelque chose. C'est dynamique, léger malgré la violence et le côté sombre du début. D'ailleurs celui-ci s'amenuise petit à petit pour laisser place à de l'action pure sur fond de thriller. Si on remplaçait tout le côté fantasy par quelque chose dans notre société, ça ferait exactement penser à ça. Donc c'est très sympa à lire mais comme une série B qu'on regarde à la télé pour se divertir. Clairement c'est ce que je ressens quand je lis Pierre Pevel et c'est loin d'être un reproche mais si j'ai envie de lecture plus nourrissante ce n'est pas vers lui que je me tournerai.

Avec Le joyau des Valoris, l'auteur propose un tome parfait pour décompresser et lire sans prise de tête. Est-ce que je lirai la suite ? Sans doute pas. Ce roman est sans doute à réserver aux fans qui aiment Pierre Pevel et qui ont lu la saga du Haut Royaume. Ils retrouveront avec plaisir cet univers bien construit avec des personnages sympathiques.