Rouletabille chez Krupp de Gaston Leroux

Publié le par Walpurgis

Roman policier

Format poche

Edition : Le livre de poche

Date de parution : 1974

Nombre de pages : 251

On avait ri en France quand le savant Fulber a offert le plan d'une machine infernale capable de détruire à distance Berlin et par conséquent de terrifier assez l'Allemagne pour qu'elle cesse la guerre déclenchée en 1914. La preuve, pourtant, que l'invention est digne d'intérêt c'est que le Kaiser fait enlever Fulber, sa fille Nicole et Serge, le fiancé de celle-ci, et veut obliger les deux hommes à construire la « Titania » en les menaçant de torturer Nicole.
On frissonne dès lors à Paris, car ce chantage commence d'opérer et la « Titania » est mise en chantier. La capitale est en danger à moins que quelqu'un trouve une solution: C'est à Rouletabille qu'on la demande. Avec ses amis Vladimir et La Candeur, il applique aussitôt l'idée qui lui vient à l'esprit : récupérer le trio à Essen au cœur même des usines Krupp. L'idée est simple mais, en pleine guerre, tient de l'impossible - un mot qu'ignore l'esprit fertile en ressources du jeune reporter qui se lance dans la plus hardie des opérations de sauvetage.

Encore une découverte pour moi cette année. C'est la première fois que je lis un livre de Gaston Leroux avec son héros Rouletabille. Même si je connais de nom, je n'ai jamais été très attirée car le genre policier ne fait pas partie de mes préférés. 

Le récit se passe pendant la Première Guerre Mondiale. Rouletabille, qui a fait ses preuves dans d'autres enquêtes, est appelé à la rescousse par le gouvernement français. Les allemands ont enlevé un savant français et sa famille afin qu'il leur fabrique Titania, une machine terrifiante qui détruirait tout Paris. Ni une ni deux, Rouletabille va développer toute sa ruse pour empêcher la victoire des allemands.

Ce roman a une ambiance bon enfant. On ne croit pas à la menace une seconde ce qui dessert l'intrigue. Tout paraît facile à Rouletabille et ses deux compagnons. L'action est un peu lente au début car on se concentre sur le recrutement de l'équipe de Rouletabille. Le journaliste court donc Paris pour trouver ses deux acolytes habituels (semble-t'il). On n'a pas vraiment l'impression qu'on est en pleine guerre mondiale car les descriptions sont comme auréolées de bonheur, c'est un peu étrange et cela donne un côté désuet qui m'a toutefois plu. Quelques passages sont un peu longs car axés sur la technique et cela ne m'a pas intéressé.

L'enquête en soi n'est pas passionnante car assez facile. On est plus surpris sur la fin où se noue un événement dramatique qui tranche avec le reste du roman. L'écriture est agréable et ça se lit très facilement mais clairement on ne m'a pas donné le meilleur Gaston Leroux à lire ce dont je me doutais un peu vu la renommée d'autres titres. C'est une première lecture assez décevante mais si je recroise la route de Gaston Leroux peut-être me laisserai-je tenter par un autre titre.

 

Publié dans Policier

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