La Moïra, tome 1 : la louve et l'enfant d'Henri Loevenbruck

Publié le par Walpurgis

Roman fantasy

Format poche

Edition : France Loisirs

Date de parution : 2004

Nombre de pages : 441

Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite sans le vouloir d'un don étrange et unique qui va la plonger au cœur des conflits politiques et religieux de l'île de Gaelia. Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l'île ? Fuyant sa ville natale, Aléa va devoir grandir seule et assumer une vie nouvelle. Elle va découvrir l'amour comme la haine, et elle devra faire face à de nouveaux ennemis : les soldats de la flamme, fanatiques religieux pour qui elle est devenue un danger, le conseil des druides, qui lui envient son pouvoir et de bien plus sombres rivaux encore. Dans l'ombre, tel le reflet d'un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline. Leur avenir est encore flou, mais une destinée unique attend la louve et l'enfant…

J'ai entendu parler de cette trilogie il y a plus de dix ans et comme souvent on se dit qu'il faut le lire, on le note puis on oublie etc. Puis en 2015, j'ai trouvé la trilogie en bon état dans un magasin d'occasion, La Moïra aura encore attenu 4 ans avant que je m'intéresse enfin à elle.

Ce premier tome nous fait faire la connaissance d'Aléa, une orpheline de 13 ans vue comme une paria dans son village. Après une découverte effrayante, sa vie va être bouleversée, Aléa serait la détentrice d'un grand pouvoir. Poursuivie par des forces maléfiques, elle devra fuir.

Comme toute aventure qui se respecte, elle pourra compter sur un groupe de personnes hétéroclites : un nain optimiste et joyeux, un druide mystérieux et son Magistel (garde du corps) et une barde aux talents enchanteurs.

En parallèle, le lecteur suit l'histoire d'Imala, une louve au caractère particulier. Vue comme un personnage plus que secondaire, son parcours la mènera vers Aléa et on se doute que cet animal prendra de l'importance dans les tomes à venir.

L'univers proposé est bien esquissé. Une carte est présente en début d'ouvrage pour aider le lecteur à s'approprier la géographie. Au fil de l'histoire, nous sont présentés les différents royaumes et leurs gouvernants et les liens ou conflits qui les unissent. La politique prend une belle place avec en toile de fond un conflit entre druides et religieux mais aussi avec l'apparition inopinée d'un peuple disparu depuis des siècles.

Entre l'histoire d'Aléa et celle des royaumes, j'ai pris un plaisir immense à lire ce roman et j'ai regoûté à la joie que je ressentais lorsque je commençais à lire de la fantasy. Alors certes c'est classique mais c'est bien écrit et l'environnement très bien construit. Les personnages ne sont pas les plus attachants et on voit se créer des relations cousues de fil blanc  mais j'ai ressenti une réelle curiosoté de ce qui pourrait arriver par la suite. En conclusion, c'est prometteur !

 

Publié dans Fantasy

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