Rêves de train de Denis Johnson
Roman américain

Grand format
Traducteur : Brice Matthieussent
Edition : Christian Bourgeois
Collection : Fictives
Date de parution : 2007
Nombre de pages : 132
Sur les pas de Robert Grainier, dont il se fait le biographe, Denis Johnson nous fait vivre les tribulations de ce travailleur de l'Ouest américain au début du XXe siècle : sa passion pour la construction des ponts de chemin de fer à laquelle il participe comme ouvrier ; le deuil non achevé de son épouse Gladys et de leur fille Kate, toutes deux disparues dans l'incendie de la vallée de Moeya où ils vivaient dans la solitude d'une immense forêt ; et les rapports terrifiants, fantastiques, qu'il entretient avec les loups. La petite Kate ne serait-elle d'ailleurs pas devenue une fille-louve ? Au fil des pages, l'on croise également un Chinois funambule, l'Homme le Plus Gros du Monde, Elvis Presley et son train privé en panne momentanée, un vertigineux baptême de l'air, divers escrocs, un cheval savant, quelques moribonds, hilares ou pas. Rêves de train est une burlesque danse des morts et des mots, une sarabande effrénée où s'estompent les différences convenues et où les royaumes s'interpénètrent.
DECEPTION !!!
Rêves de train est l'histoire de Robert Grainier, ouvrier qui adore construire des chemins de fer. J'imaginais alors suivre le périple de cet homme via différents chantiers et voir la construction de ce nouveau moyen de transport et voir ainsi l'évolution de la société.Au final, j'ai l'impression d'avoir lu un livre non abouti et qui manque cruellement d'intérêt.
Robert Grainier est un personnage solitaire, un esprit simple (la scène du premier chapitre avec le chinois le montre). Suite à la perte de sa famille, il va essayer de reconstruire sa vie. On le suit jusqu'à sa mort en vivant à ses côtés ses petites péripéties. Gros bémol, on ne s'attache pas une seconde à cet homme et on se désintéresse rapidement de son histoire.
Quant à l'environnement, j'espérais en prendre plein les yeux au niveau des paysages, ces grands espaces idéalisés où l'on pouvait chevaucher des heures seul mais l'auteur décrit peu pour privilégier sa trame narrative. Quant aux autres ethnies : indiens ou chinois, on les aperçoit très peu et dans des situations très rocambolesques et pathétiques.
Le roman est court donc la lecture se fait facilement mais j'ai refermé le livre en me demandant ce que l'auteur a voulu partager. Une grosse déception car l'idée de suivre un homme dans l'Ouest américain au début du XXe siècle me séduisait mais finalement les petits histoires de la vie de Robert ne m'ont pas plu.
