Sailor Moon tomes 16 à 18 de Naoko Takeuchi
Manga shojo
Traducteur : Anne Mallevay
Edition : Glénat
Date de parution : 1998
Nombre de pages : 192 pages
Les titres sont : les Starlights, Sailor Galaxia, le Chaos galactique.
Les Dead Moon sont oubliés. La paix est revenue, pourtant nos guerrières se heurtent très vite à un nouvel ennemi indéfinissable et insaisissable. Les amis de Bunny ne tardent pas à tomber sous leurs coups. Elles semblent aidées par de nouvelles guerrières mais qui sont-elles ?
Ca y'est, ces 3 tomes terminent l'aventure Sailor Moon. Et je pense que Naoko Takeuchi a pété un câble et nous a pondu une histoire plutôt rocambolesque.
Les guerrières doivent faire face à d'autres méchants. Là, c'est classique mais elle a décidé de nous sortir mille et une Sailor en plus de celles de notre galaxie. Du coup, ça devient un peu n'importe quoi et du fait, j'ai moins apprécié l'histoire. Le côté sympa est l'amitié des Sailors et l'amour qui lie Manoru et Bunny. Les derniers mots du manga sont superbes et vont au-delà du gnan gnan qu'on aurait pu craindre.
Les nouvelles Sailors ne m'ont pas plu physiquement surtout le côté androgyne que seule, Uranus sait porter. Puis je n'ai pas adhéré à l'idée d'un boys band comme couverture.
Rien d'original pour ces derniers tomes et c'est une bonne chose que l'auteur ait arrêté car à user la même trame, on perd les lecteurs lassés de cette répétition. Personnellement, j'ai eu ce sentiment depuis la fin du tome 10. J'ai décroché par la suite voyant plus les défauts de scénario qu'autre chose.
Par contre les dessins sont toujours aussi réussis et gracieux. Les personnages sont longilignes, les tenues élaborées, les petits détails très mignons. Les couvertures et les volets de celles-ci sont un vrai plaisir à regarder.
Je termine donc le manga sur un sentiment mitigé mais j'ai apprécié de redécouvrir Sailor Moon qui a été un de mes dessins animés préférés de mon enfance.