La Lignée, tome 1 de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan
Littérature vampirique
Traducteur : Hélène Collon
Edition : Pocket
Date de parution : 2010
Nombre de pages : 565 pages
Depuis son atterrissage à l'aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu'Ephraïm et son équipe d'épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d'un attentat au gaz ? D'une bactérie foudroyante ?
Je n'avais même pas commencé les livres que l'on me parlait déjà de la série adaptée The Strain. Avant visionnage, je préférai lire la trilogie et me faire une opinion. Et en plus, j'adore ce que fait Guillermo Del Toro la plupart du temps.
Ce premier tome met en place l'histoire : un avion atterrit et plus personne à l'intérieur ne donne signe de vie. Et lorsqu'on pénètre dans l'avion, la plupart des passages sont décédés sauf quatre individus. Que s'est-il passé ?
Si le résumé peut sembler intéressant et il l'est ! Il faut vraiment digérer une grosse partie du livre qui est longue mais longue !!! Le lecteur reste dans l'expectative un peu trop longtemps à mon goût et même l'arrivée du docteur Ephraïm Goodweather ne fait pas avancer la situation, du moins au départ...
Les auteurs ont en plus jouer la carte de suivre plusieurs personnages d'où cette impression de faire du surplace. Alors au bout d'un moment, ça commencait à me gonfler sérieusement ! Heureusement les passages sur Abraham Setrakian, mystérieux vieillard rescapé des camps de la mort et chasseur de vampires, m'ont scotché. Au final, La Lignée il faut y aller jusqu'au bout car mine de rien on veut connaître la suite. Les personnages deviennent plus attachants, les vampires sont intéressants et je pense que ça va dépoter... Car si vous connaissais Blade 2, vous allez tout de suite voir à quoi ressemblent les vampires et je parle du prince Jared Nomak pas de ce poseur de Blade. Comme on dit, ça change des dernières interprétations qu'on a eu, les vampires tellement humains et romantiques qu'on oublie qu'ils sont des prédateurs.
Un petit mot sur le style, il faut avouer que l'écriture est très cinématographique voire trop détaillée par moments ce qui m'a agacé parfois. En même temps, les auteurs n'y sont pas étrangers...
Il faut donc s'accrocher et je pense que la suite va nous réserver de belles surprises !