Le Monde vert de Brian W. Aldiss
SF
Traducteur : Michel Deutsch
Edition : J'ai Lu
Date de parution : 1974
Nombre de pages : 303 pages
Lily-yo, l'homme Haris et la tribu montaient dans les frondaisons du banian. La petite Clat était tombée. Lily-yo, juchée à califourchon sur un virevole, avait plongé à sa suite. Trop tard. Un claque-dents avait surgi de sous une feuille géante et happé la fillette.
Le Monde vert se situe dans un univers post-apocalyptique où le soleil devenu dangereux a transformé la Terre en jungle et où les végétaux ont pris le pouvoir. Seuls quelques humains ont survécu mais sont devenus une race primitive, vulnérable.
Les plantes sont, pour la plupart, devenues des prédatrices redoutables et certaines relient la lune grâce à un fil ressemblant aux toiles d'araignée.
Le monde semble parfois loufoque vu les idées de l'auteur mais après tout, pourquoi pas ?
Seulement, le livre devient très vite blasant. On reste spectateur du destin des humains et leur personnalité très sommaire ne les rend pas attachants ni même intéressants. Le monde végétal décrit aurait pu être un point fort de l'oeuvre, j'ai même trouvé l'idée excellente. Mais ça manque cruellement de description et les créatures nous semblent difficiles à appréhender.
Au final, ce livre se présente plus comme un livre d'aventures où les évènements n'arrivent pas forcément à attiser la curiosité du lecteur. Je me suis beaucoup ennuyée et j'ai été très déçue car l'idée de départ m'enthousiasmait. L'auteur est considéré comme un grand de la SF mais ce livre, cité souvent comme référence, a très mal passé les ans.
Livre lu dans le cadre du
10/26