Chronique du tueur de roi, tome 2 : la Peur du Sage, première partie de Patrick Rothfuss
Littérature fantasy
Grand format
Traducteur : Colette Carrière
Edition : Bragelonne
Date de parution : 2013
ISBN : 9782352946380
Nombre de pages : 574 pages
Deuxième journée de récit pour Kvothe, Bast et Chroniqueur. Kvothe reprend son récit après les évènements qui lui ont fait appeler le nom du vent. Pour poursuivre ses études, Kvothe doit trouver des stratagèmes pour se procurer de l'argent...
Si le tome 1 m'avait fait bonne impression en majorité, quelques passages m'avaient fortement ennuyé. Pour cette suite, je craignais la même chose. Après un début difficile où Kvothe est en proie à sa pauvreté, j'étais vraiment agacée. Toute cette partie ne m'a pas intéressé et je désespérais de devoir lire ce genre de choses tout le long du livre mais que nenni !!!
Une fois passé ce passage où je commençais à me morfondre sur cette histoire, les évènements se sont précipités. La rivalité Ambrose/ Kvothe prend un nouveau tournant et Kvothe frôle la mort. A cette occasion, il pourra compter sur l'amitié de Simon, Wilem, Fela et surprise ! Et puisque Kvothe a précedemment nommé le vent, il deviendra un élève d'Elodin mais il va vite remarquer qu'il n'est pas le plus doué. Une autre bonne chose est qu'on en apprend un peu plus sur les Chandrians et la mythologie qui les entoure.
J'ai aussi bien aimé la seconde partie du récit où Kvothe part hors de l'Université. Intégré dans une cour, il va devoir se faire à la vie à la cour royale et ce n'est pas une mince affaire...
Conclusion, un tome qui a apporté son lot de surprises mais le début est vraiment trop redondant vis à vis du premier tome mais en même temps il est un gage de cohérence. Kvothe est un héros auquel je ne me suis pas attaché dans ce tome. Trop orgueilleux, suffisant parfois naïf (il me fait penser à Fitz de l'Assassin Royal), je l'ai suivi de loin sans vraiment m'attendrir sur son destin. En fin de compte, c'est plus Kote, l'aubergiste, qui me touche. Que s'est-il passé pour que cet homme, derrière une apparence simple et heureuse, soit brisé ? Voilà ce qui me donne envie de continuer...