Robinson Crusoé de Daniel Defoe
Roman d'aventure
Illustrateur : Grandville
Traducteur : Claire Laury (adapt.)
Edition : Lito
Collection : Junior Poche
Date de parution : 1993
Nombre de pages : 125 pages
Robinson Crusoé est un jeune homme qui rêve de voyage. Il s’enfuit de York afin de vivre son rêve. Après plusieurs expériences en bateau et dans des pays exotiques, il embarque sur un navire qui essuie une forte tempête. Seul survivant, Robinson va apprendre à survivre.
Cette histoire aurait été inspirée par le naufrage d’Alexandre Selkirk, abandonné par son navire avec son consentement (c’est un raccourci car c’est plus complexe). Il vivra quasi cinq ans sur une île. Voir l’article sur Wikipedia : là.
J’ai du lire cet ouvrage plus d’une vingtaine fois tellement, petite, j’ai été fascinée par l’histoire de Robinson et de sa survie sur une île déserte. Ma passion pour ce livre n’a pas changé puisqu’il a été lu d’une traite en soirée !
Daniel Defoe passe rapidement en revue la vie de Robinson avant le naufrage pour emmener au cœur de l’histoire sans trop en faire. Arrivé sur l’île, Robinson s’occupe instantanément de sa survie et enchaîne de façon quasi idyllique des activités afin de vivre correctement. Rapidement, il vit plutôt bien entouré d’animaux jusqu’à sa découverte de tribus cannibales qui viennent festoyer sur l’île et qui plonge notre héros dans le désarroi.
Le livre si lit donc très facilement grâce un rythme soutenu et une écriture simple et agréable. Après, il faut avouer que cette version manque un peu de psychologie car le personnage se décourage très peu, a d’énormes facilités pour trouver les objets qu’il faut etc. Mais pourtant, j’ai adhéré totalement, dégustant chaque ligne avec gourmandise. Après tout, c’est une lecture d’enfance pour moi d’où mon plaisir intense !
Les personnages sont peu nombreux forcément. Robinson est un homme sympathique et courageux mais c’est surtout Vendredi, le sauvage, qui est le plus intéressant. Même si son évolution est décrite rapidement, j’ai aimé le voir changer et son dévouement envers Robinson est émouvant même si la relation ne va que dans un sens. En effet, ne vous faites pas d’illusions, Vendredi reste l’esclave et est considéré en dessous de Robinson.
Quant aux dessins de Grandville, ils sont très bien travaillés (illustrations en noir et blanc) et sont très beaux. J’aime beaucoup les représentations de Robinson. Ils me font voyager très loin. Ce livre est une vraie invitation au voyage, à l’exotisme et à l’aventure.