Orgueil et Préjugés de Jane Austen
Classique
Format poche
Traducteur : Laurent Bury
Edition : GF Flammarion
Date de parution : 2010
Nombre de pages : 430 pages
Lu dans le cadre du
A Longbourn, Mrs Bennet souhaite marier ses cinq filles afin de leur assurer un certain statut social. L’arrivée d’un voisin célibataire, Mr Bingley, fait espérer à la dame qu’il pourrait tomber amoureux d’une de ses filles. Quelques obstacles se présentent : les deux sœurs du jeune homme hypocrites et son ami Mr Darcy, dédaigneux face aux habitants.
J’ai profité du Big Challenge pour découvrir des lectures auxquelles je n’aurais pas forcément songé. C’est le cas avec ce grand classique de Jane Austen Orgueil et Préjugés. J’ai donc suivi avec attention l’histoire d’Elizabeth Bennet mais aussi de sa sœur Jane avec beaucoup d’attention. J’appréhendais un peu le fait que ce soit très ressemblant avec Jane Eyre (que j’ai beaucoup aimé) mais en fait c’est très différent. Jane Austen relève les travers de tous ces personnages avec humour. Elle n’épargne pas Mrs Bennet, personnage exaspérant au possible. La sœur cadette Lydia est tout aussi désespérante dans sa stupidité. Jane et Elizabeth, les aînées, sont la réussite de la famille. Elles sont belles, bien élevées, intelligentes. Seule Elizabeth fait preuve de plus d’indépendance d’esprit. J’ai été soulagée de ne pas trouver les héroïnes trop nunuches puis il faut bien l’avouer il n’était guère possible pour une femme de cette époque de trop s’affirmer. Même si dans certaines situations, j’aurais bien voulu qu’Elizabeth ou Jane se secouent les puces, j’ai plutôt apprécié ces deux personnages. Quant aux hommes, ils ne sont pas épargnés par la plume de Jane Austen. Mr Bingley est influençable au possible, Mr Darcy est assez désagréable et je ne parlerais même pas de Mr Wickham, un menteur de première. J’ai oublié d’autres personnages marquant assez détestables comme Mr Collins ou Lady Catherine…
Tout ce beau mélange donne donc une histoire savoureuse, un peu trop bavarde à mon goût (il y a énormément de dialogues) mais vraiment très intéressante et qui nous apprend ce qu’étaient les mœurs à l’époque. Le tout est saupoudré de romantisme mais beaucoup moins que dans Jane Eyre par exemple. Et j’allais oublié mais Jane Austen a une plume pleine d’humour et j’ai beaucoup souri à la lecture. Pour moi, c’était donc une belle découverte et peut-être me laisserai-je tenter par d’autres romans de Jane Austen.