Ma vie de geisha de Mineko Iwasaki avec Rande Brown
Autobiographie
Format poche
Traducteur : Isabelle Chapman
Edition : Le livre de poche
Date de parution : 2003
Date de parution originale : 2002
ISBN : 225311216X
Nombre de pages : 350 pages
Masako vit heureuse auprès de ses parents, la meilleure période de son existence selon elle, elle deviendra Mineko, une très grande geisha.
Être geisha c'est pénétrer dans un univers impitoyable, exister pour sa famille adoptive et devenir la meilleure pour espérer un peu exister individuellement. A l'instar de Geisha d'Arthur Golden, Ma vie de geisha propose un constat amer de la vie de ces gardiennes de la tradition. Mais voilà, la ressemblance s'arrête là. Geisha est une fiction avec un coté romantique et après lecture du livre de Mme Iwasaki, il semble qu'Arthur Golden ait fait l'amalgame entre différents statuts dans la hiérarchie des okiya et que son héroïne n'était au final pas si geisha que ça.
Ma vie de geisha est une autobiographie accompagnée d'un encart de photos de Mineko Iwasaki. Enfant heureuse mais consciente des difficultés financières de ses parents, elle décide de se sacrifier et de devenir geisha. Loin d'être la seule de la famille, elle rencontrera ses soeurs déjà parties dans l'okiya Iwasaki. Miracle ou hasard, Mme Iwasaki vaut en faire son héritière et à six ans, la petite Masako (vite rebaptisée Mineko) est traitée telle une princesse. S'ensuivent le quotidien entre apprentissages et vie quotidienne. Bref, il faut l'avouer on s'ennuie un peu. Puis vient la période d'adolescence où la danse va devenir la passion de Mineko. Elle franchira les différents paliers jusqu'à son statut de geiko où elle déchantera rapidement. Ici pas de passion amoureuse folle, pas d'évènements bouleversants, c'est la réalité pure et dure, la vraie vie et donc pas mal d'ennui.
L'histoire est plus intéressante quand Mineko devient adolescente puis quand elle accède au statut de geiko. On passe un agréable moment et on apprend beaucoup. Mais après la lecture de Geisha, l'histoire peut faire pâle figure...
Lu dans le cadre de l'
Walpurgis