Chronique des vampires, tome 2 : Lestat le vampire d'Anne Rice
Littérature fantastique
Grand format
Traducteur : Béatrice Vierne
Edition : Albin Michel
Date de parution : 2009
Première date de parution : 1985
ISBN : 2226194084
Nombre de pages : 518 pages
Prix : 20 euros
Attention mon avis comporte des révélations sur le récit.
En 1984, le vampire Lestat va devenir une star du rock, il publie alors ses mémoires…
Lestat de Lioncourt est un jeune noble auvergnat dont la famille est ruinée. Courageux, il devient un héros après avoir tué plusieurs loups et qui lui vaut le surnom « Tueur de loups ». Il revoit à l’occasion des remerciements des villageois son ami Nicolas, musicien qui vit à Paris.
Après Entretien avec un vampire, j’ai décidé de continuer Les Chroniques des vampires avec Lestat le vampire, prêté par ma collègue Wolna. Lestat apparaît mauvais et marginal dans le premier tome écrit par Anne Rice, ce deuxième tome corrobore sa marginalité mais pas du tout sa méchanceté, Lestat est beaucoup plus complexe que cela.
Ici, Lestat écrit sa propre histoire. Au début, il explique son réveil en 1984 après une phase de sommeil et son désir de devenir une star du rock afin de faire venir à lui tous les vampires. Pour le marketing, il décide d’écrire son autobiographie. Nous lisons alors sa jeunesse en Auvergne avant qu’il devienne vampire, ses rêves, sa transformation… Autant le dire tout de suite, j’ai nettement préféré ce tome à Entretien avec un vampire. Déjà, Lestat pleurniche beaucoup moins que Louis (même si un vampire « humain » est intéressant) et sa vie est beaucoup plus aventureuse et on rencontre beaucoup de vampires très anciens, on se rend compte qu’Anne Rice a véritablement fait une mythologie de vampires. Qui ils sont, d’où ils viennent, comment ils sont apparus ? Beaucoup de réponses sont apportées dans cet ouvrage.
Dès le début, le lecteur sait que Lestat est fait pour un destin exceptionnel : courageux, anticonformiste, chanceux et doué d’un charme irrésistible, il ne peut que triompher. Même si pendant la première partie du livre, Lestat est un mortel, le récit reste très intéressant et prenant mais j’avoue j’attendais avec impatience sa transformation. Et là, on comprend mieux pourquoi il n’en fait qu’à sa tête dans Entretien avec un vampire, Lestat ne connaître que très peu son maître Magnus et donc celui-ci ne lui enseignera pas tout ce qui a à savoir… Son manque d’éducation vampirique, sa force de caractère, sa rébellion vont faire de lui une cible pour les vampires « radicaux ». C’est à cet instant qu’il va connaître quelques tragédies car Lestat aime les mortels plus que tout (tiens on dirait un peu Louis ainsi). Le fait qu’il se montre en leur compagnie, qu’il les fréquente ne plaît pas à ces vampires dont le chef est un certain… Armand ! Oui, on le retrouve pour mon plus grand plaisir mais cet Armand-ci n’est pas aussi charmant que dans le premier tome.
J’arrête là les révélations ! Toutefois, il faut le dire, ce récit est riche, complexe, ponctué de personnages intéressants en plus des précédents cités comme Marius, « Ceux qu’il faut garder ». Je ne me suis pas ennuyée une seconde et grâce à une amie, j’ai le troisième tome La Reine des Damnés à disposition. J’ai donc hâte de le lire pour en savoir un peu plus sur l’histoire de Lestat en star du rock en espérant oublier le film que j’avais trouvé mauvais.
Walpurgis