Le Monde de Narnia, tome 6 : le Fauteuil d'argent de C.S. Lewis
Littérature fantasy du XXème siècle
Grand format
Traducteur : Philippe Morgaut
Illustrateur : Pauline Baynes
Edition : Gallimard
Collection : Jeunesse
Date de parution : 2002
Première date de parution : 1953
ISBN : 2070696611
Nombre de pages : 137 pages (pour ce tome)
Prix : 23 euros (l’intégrale)
Eustache Scrubb et Jill Pole font leur scolarité dans une école expérimentale. Alors que Jill est bouleversée par la méchanceté des autres élèves, Eustache la réconforte. D’autres élèves surgissent afin d’embêter Jill, c’est alors qu’Eustache fait le vœu de retourner à Narnia. Les deux enfants sont alors projetés à Narnia où Aslan leur confie une mission : retrouver le fils de Caspian : le prince Rilian
Le Fauteuil d’Argent est le sixième tome de Narnia, il narre l’histoire de Jill Pole et d’Eustache Scrubb. Ce dernier n’est autre que le cousin des enfants Pevensie et l’un des protagonistes de L’Odyssée du passeur d’aurore. Aslan confie donc une mission aux deux enfants : retrouver le prince Rilian, fils de Caspian, qui a mystérieusement disparu depuis plusieurs années. La trame de l’histoire est somme toute classique et quelques aventures périlleuses attendent nos héros mais rien de bien fantastique, ce qui va se passer est facile à deviner (cf le chapitre avec les géants). J’avoue, j’ai été loin d’être séduite par cette histoire et pas seulement par le récit classique mais aussi à cause d’un personnage ou plutôt surtout à cause de Jill Pole. Mon dieu ! Cette fille est une vraie plaie ! Autant, je dois dire que les accusations de machisme envers C.S. Lewis m’avaient laissé perplexe, autant ce personnage concentre tout de l’adolescente énervante et là j’ai envie de dire pas sympa de faire une fille aussi chiante, Monsieur Lewis ! Bref, elle m’a dégoûtée du tome tellement ce personnage m’est antipathique. Puis ce n’est pas le fade Eustache qui allait sauver la mise, par contre le touille-marais Puddlegum est comiquement désespéré mais il ne suffit pas à relever le niveau.
Quant à l’écriture, j’ai été assez affligée par la nullité des dialogues, par contre niveau description de paysages, la plume reste belle. Quant à l’apologie de la chrétienneté par Lewis, on voit que les abrutis d’enfants n’ont jamais étudié la Bible, la méchante sorcière est en fait un serpent (ouh ! la référence au pêché). Je le dis tout de go l’analyse de l’œuvre m’intéresse guère et d’ailleurs j’ai fait très peu attention à tout cela. Voilà, je ne rentrerais pas dans le débat…
Maintenant, je verrais bien ce que me réservera le dernier tome.
Walpurgis