La voleuse de livres de Markus Zusak
Littérature jeunesse
Littérature anglaise
Traducteur : Marie France Girod
Editeur : Oh ! Editions
Date de parution : 2 Mars 2007
ISBN : 291505648
EAN : 978-2915056488
Format : gd format
Pages : 527 pages
Prix : 19.90E
Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter. Une histoire étrange et émouvante où il est question : d'une fillette ; des mots ; d'un accordéoniste ; d'Allemands fanatiques ; d'un boxeur juif ; de vols. Traduit en 20 langues, le best-seller 2007.
La voleuse de livre est un roman qui m’ a émue et bouleversée. Cela fais déjà quelques années que j’ ai parcourue ces pages, et pourtant le souvenir de sa lecture est toujours aussi présente dans mon esprit.
La narration de ce récit est novatrice et originale. On sait parfois d’ avance ce qui nous attends mais on se laisse emporter par la plume poétique et surprenante de l’ auteur. J’ ai beaucoup apprécié que ce soit la mort qui nous raconte les événements, avec son point de vue à la fois tendre, sarcastique et ironique. L’ idée des couleurs et les petites citations en début de chapitre, m’ on également conquise.
Au fil des mots, je me suis attachée aux personnages et à leur histoire profondément humaine et tragique. Un chef d’ œuvre qui nous ouvre les yeux sur l’ essentiel et décris avec talent la complexité humaine.
Ce livre est pour moi un vrai coup de cœur
Notre rencontre !
Je recherchais un livre à lire, je flânée entre les bibliothèques d’ une librairie et voilà que mon regard se pose sur une couverture. Une jeune fille allongée près de livres humm sympa…Et de plus près ça donne quoi ? La voleuse de livre…quel titre alléchant…Je lis la quatrième de couverture et hop c’ est décidé je l’ embarque. Je l’ ai ouvert et je me suis plongée dedans avec bonheur. Depuis ce livre est l’ un de mes favoris.
Wolna
Gros coup de cœur pour ce livre, que m’a présenté Wolna. La quatrième de couverture m’avait séduite, le premier chapitre a fini de me conquérir.
L’ouvrage commence sur les mots de la narratrice qui n’est autre que la Mort. Sur des mots poétiques, elle exprime sa perception des couleurs, ses nuances. Elle raconte aussi son incompréhension face aux passions humaines surtout cette haine exacerbée qu’elle constate pendant la Seconde Guerre Mondiale. Toutefois, certains êtres illuminent son éternité et Liesel fait partie de ceux-là. J’ai été happée par les mots et je me suis donc complètement immergée dans ce livre.
Les personnages sont très attachants en commençant par Liesel, petite fille atypique pleine de courage et de curiosité, qui va trouver dans le vol de livres, une certaine liberté. Son attachement envers son père adoptif, son ami Rudy ou Max, prend aux tripes et j’ai tremblé avec elle à chaque moment fort de l’histoire. Rudy et sa passion pour l’athlète noir Jesse Owens en pleine période nazi montre son innocence et son courage malgré cette période sombre. Max, boxeur juif, qui fuit pour se cacher dans la cave des Hubermann. Quant au couple Hubermann, Hans, antinazi, protégera Liesel et sa famille jusqu’au bout et Rosa, d’apparence insensible, se révèlera un cœur d’or. J’ai vraiment ressenti de multiples émotions à la lecture entre angoisse, tristesse et espoir pour ces personnages attachants.
Bien sûr, la dimension historique du livre est présente puisque la Seconde Guerre Mondiale est une période charnière de l’Histoire. J’ai mieux saisi, grâce à ce récit, la vie quotidienne des allemands mais surtout via certains personnages la contradiction des sentiments face au nazisme. Certains acceptent qu’on ferme les magasins juifs mais ne comprennent pas la déportation. J’ai été très touchée par le passage poignant où Liesel remarque un groupe de juifs partant vers le camp.
Une lecture pleine d’émotions, de poésie mais aussi empreinte de réalisme face à la
tragédie de l’Histoire. A lire aussi bien si vous êtes un adulte ou un enfant.
Walpurgis