La Ligne verte de Stephen King

Publié le par Walpurgis

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Format poche

Traducteur : Philippe Rouard

Edition : J’ai Lu

Date de parution : 1996

ISBN : 2-290-05157-8

Nombre de pages : 509 pages

 

 

Lu dans le cadre du challengelivraddict2011moyen

 

 

 

Paul Edgecombe est gardien de prison. Il veille sur les condamnés à mort avant de les accompagner le long de la ligne verte. Sa vie est tranquille jusqu’à sa rencontre avec John Caffey, un grand noir coupable d’un meurtre atroce.

 

 

C’est avec déjà une certaine émotion que j’ai commencé la lecture de ce roman. Le film m’avait beaucoup émue, jusqu’aux larmes à certains passages. Stephen King a écrit cette histoire d’abord sous la forme de six feuilletons publiés à un mois d’intervalle dans plusieurs pays. Une grande surprise donc pour moi et je comprends mieux certaines répétitions en début de partie. Un petit détail qui m’a un peu gêné mais passons…

J’avoue tout de go, j’avais les personnages du film en tête : Paul Edgecombe était Tom Hanks, John Caffey, Michael Clarke Duncan etc. Paul est vieux, vit désormais dans une maison de retraite et écrit ses mémoires pour ne pas oublier. Il se souvient d’une période qui a changé sa vie : l’arrivée de John Caffey dans son bloc. Paul est comme fasciné par ce grand noir condamné pour le meurtre de deux petites filles. Quant à l’autre détenu présent, Delacroix, il se prend d’affection pour une petite souris spécialement intelligente : Mr Jingles. Mais ce que Paul craint par-dessus tout, son collègue Percy Wetmore jeune neveu du gouverneur sadique et arrogant.

Un speech qui semble classique mais où le fantastique va poindre doucement. Mais surtout ce livre est un magnifique plaidoyer contre la peine de mort et surtout la façon dont elle est perpétrée (ici la chaise électrique). Quelques scènes sont dures et étayent le propos sur la torture physique mais surtout psychologique que subissent les condamnés à mort. Car même si ces hommes sont des monstres, ils n’en restent pas moins des hommes. Chacun peut donc se construire sa propre opinion en lisant cet ouvrage.

Mais ce qui m’a le plus touché est ce John Caffey. Fascinant, désarmant par sa naïveté et secret par rapport à son don. Il m’a beaucoup émue grâce à ses actions et quelques répliques restées célèbres par le film. J’ai aussi beaucoup aimé les gardiens (sauf Percy) et Mr Jingles. Je reste plus mitigée sur Delacroix, parfois attachant mais dont les actes horribles me rebutent beaucoup. Je reste par contre hermétique aux passages qui ont lieu dans la maison de retraite que je ne trouvais pas toujours intéressants.

Une belle histoire très touchante avec de petites longueurs mis qui explique parfaitement l’ambivalence de l’humanité entre bonté et cruauté. A lire !

 

Walpurgis

 

 

Œuvre liée : La Ligne Verte de Frank Darabont (1999)

Publié dans Fantastique

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