L'Assassin Royal, tome 6 : la Reine solitaire de Robin Hobb
Littérature fantasy
Format poche
Traducteur : Arnaud Mousnier-Lompré
Edition : France Loisirs
Collection : Piment
Date de parution : 2000
Première date de parution : 1997
ISBN : 2744147850
Nombre de pages : 396 pages
Prix : 3 euros (en occasion)
Fitz se retrouve dans une étrange cité. Où est-il ? Où sont ses compagnons de voyages ? L’Art l’entoure et pourtant il ne semble être entouré que de fantômes. Il cherche le chemin pour retourner auprès de ses amis.
La Reine solitaire clôt donc le premier cycle de l’Assassin Royal et c’est une aventure qui se termine même si on sait qu’elle continue (mais sous quelle forme ?). Devoir quitter des personnages que l’on a suivi pendant un moment fait toujours un petit quelque chose au cœur et cela a été le cas ici.
On retrouve donc Fitz dans une cité étrange liée au pouvoir de l’Art, il retrouve espoir lorsqu’il aperçoit des traces de passage qu’il attribue à son roi Vérité. Fitz retrouve ses amis après une longe absence qu’il n’avait pas soupçonné. Quelle était cette cité ? Les questions vont bon train en première partie du récit et par bonheur, nous avons les réponses ensuite (rien de plus frustrant que d’avoir des questions sans réponses). On en apprend donc plus sur les Anciens et sous la forme qu’ils existent. Honnêtement, il y a de passages de pur bonheur avec la description d’une sorte de jardin à statues ou d’une carrière a priori sans trop d’intérêt.
Les personnages se révèlent d’autant plus, surtout la mystérieuse Caudron et la prophétie revêt son importance mettant à rude épreuve Fitz et le Fou. Que dire de la courageuse Kettricken, un pu plus en retrait, mais toujours digne. Œil-de-Nuit est toujours aussi essentiel et il est très attachant dans ce tome. Je ne ferai pas de spoilers mais sachez que ce volume est juste une conclusion magnifique à ce premier cycle. L’écriture de Robin Hobb est un délice nous emportant avec facilité dans ce monde que l’on aime tant.
Quoi dire de plus ? A lire absolument ! La conclusion est à la hauteur de nos espérances.
Walpurgis