Hemingway à Cuba de Gérard de Cortanze
Biographie
Photographe : Jean-Bernard Naudin
Edition : Editions du Chêne
Date de parution : 1997
Nombre de pages : 168 pages
Hemingway a vécu une véritable histoire d’amour pendant 30 ans avec Cuba. Ce livre retrace sa vie quotidienne sur l’île jusqu’à son départ forcé en juillet 1960.
J’ai récupéré ce livre quand je travaillais dans la presse et ce beau livre n’est pas parti à la poubelle. D’Hemingway, je n’ai lu que Pour qui sonne le glas que j’ai beaucoup aimé et je sais que cet auteur a eu une vie riche et intéressante. Cet ouvrage était donc l’occasion de le connaître un peu mieux.
C’est en avril 1928 qu’Hemingway découvre Cuba via la petite île de Key West et c’est le coup de foudre. L’auteur vivra régulièrement à Cuba jusqu’en 1960. Si Hemingway vient à Cuba, c’est en partie pour sa passion de la pêche mais aussi pour la convivialité et la douceur de vivre de l’île. L’auteur s’installera à l’hôtel avant d’acheter une maison à San Francisco de Paula : la Finca Vigia. Entre la pêche, les amis, la boisson et l’écriture de son œuvre, Hemingway passe là-bas des années charnières de sa vie. J’ai beaucoup aimé la description de sa vie quotidienne, ses endroits fétiches et j’ai ressenti sa passion pour ce pays. Les émotions sont facilement transportées par l’écriture de Gérard de Cortanze, qui a eu l’intelligence de ne pas montrer seulement les bons côtés de Cuba. Hemingway ne voulait pas s’occuper de politique mais n’a pas pu véritablement y échapper, ce qui le contraindra à fuir Cuba. Les photos sont très belles mais là aussi on ne voit pas que de magnifiques endroits et cela est tout à l’honneur de l’œuvre, Cuba est magnifique mais aussi défraîchie, misérable sans pour autant manquer de charme. Cette promenade est donc incroyablement enrichissante et Hemingway m’a paru attachant entouré de ses chats et de son fidèle chien (auquel il arrive un incident tragique), des différentes femmes de sa vie et de ses amis américains ou cubains.
Une jolie plongée au cœur de Cuba des années 30 à 50 quand l’île était à l’apogée de sa séduction.