Chroniques des vampires, tome 6 : Armand le vampire d'Anne Rice
Littérature fantastique
Grand format
Traducteur : Michelle Charrier
Edition : Plon
Date de parution : 2001
Date de parution originale : 1998
ISBN : 2259192750
Nombre de pages : 398 pages
Prix : 21,19 euros
Lestat, revenu de sa rencontre avec Dieu, est inconscient et git au sein du couvent de la Nouvelle-Orléans. Ses amis sont là dont Armand qui, sous l'impulsion de David, va raconter son histoire.
Armand c'est un peu le chouchou des Chroniques des vampires, on est beaucoup à l'aimer alors qu'il apparaît très peu. Alors qu'un tome lui soit consacré n'a rien d'étonnant. Toutefois, après un tome 5 un peu à part, on peut craindre le pire...
Et ouf, le pire a été évité mais je n'ai pas retrouvé la magie que j'ai ressenti dans les trois premiers tomes enfin surtout dans Lestat le vampire ou la Reine des Damnés. L'amorce est un peu longue, Armand se laissant convaincre difficilement de raconter son histoire, du coup on tourne un peu autour de pot. Heureusement, lorsqu'Armand commence à conter sa vie, nous sommes vite emportés. Né Andreï dans l'actuelle Ukraine, il possède un don pour peindre les icônes. Il vit alors chez des moines aux pratiques assez radicales (je vous laisse découvrir). Son enlèvement soudain l'emmènera jusqu'en Italie, à Venise précisément. Il est alors pris en charge par un peintre prodigieux et immensément riche, Marius. Andreï devient Amadeo.
De là, les connaisseurs situent bien l'histoire puisque Marius n'est plus un inconnu pour nous. Nous sommes alors plongés en pleine Renaissance et la sensualité et l'érotisme sont exacerbés dans le récit. Bien que ne détestant pas ce genre de scènes, j'ai trouvé qu'il y en avait un peu de trop. La découverte de la sexualité entre hommes puis ensuite une autre approche chez les prostituées prennent une place assez importante. Du fait, je me suis un peu ennuyée malgré des descriptions magiques et fastueuses de la Sérinissime. L'Art esu aussi un fil conducteur dans la vie d'Armand entre la peinture et la musique mais ce trait n'est approché que superficiellement et est plutôt un prétexte pour amplifier l'impression de beauté.
J'ai vraiment apprécié le récit qu'à la transformation d'Amadeo en vampire mais j'ai été déçue d'avoir lu la quatrième de couverture qui m'en appris de trop (et je souligne avoir lu celle-ci après le second chapitre croyant qu'elle ne pousserait pas le résumé plus loin et franchement, ça ôte la surprise des évènements à venir). Amadeo deviendra alors Armand et une vie plus sombre commencera pour lui...
Le final m'a un peu déçu. Autant, j'ai bien aimé savoir pourquoi il fait ce qu'il fait à la fin du tome 5, autant le reste semble fioritures. J'ai pas trop adhéré à notre nouvel Armand et à ses aspirations.
En conclusion, un tome plutôt bon mais desservi par son début et sa fin mais Armand a eu une vie intéressante et tragique.
Walpurgis