Chronique des vampires, tome 4 : le Voleur de corps d'Anne Rice
Littérature fantastique
Format poche
Traducteur : Jean Rosenthal
Edition : Pocket
Collection : Terreur
Date de parution : 1994
Première date de parution : 1992
ISBN : 2266064177
Nombre de pages : 542 pages
Prix : 1 euro (d’occasion)
Attention, l’avis comporte des spoilers !
Lestat s’ennuie de sa condition de vampire et rêve de redevenir humain. Il se fait approcher par un mystérieux jeune homme qui lui propose un changement de corps et pouvoir goûter au statut de mortel. Malgré les mises en garde de Louis et David Talbot, Lestat souhaite conclure l’expérience.
Quatrième tome des Chroniques de vampires, le Voleur de corps a été une vraie quête pour moi. Difficile à trouver, j’ai eu la chance de le dénicher en vide-greniers alors qu’aucune des bibliothèques de Rouen ne le possédaient. On m’avait prévenu qu’à partir de ce tome, l’histoire de nos chers vampires perdait en intérêt et c’est un sentiment ambivalent qui me remplit.
J’ai retrouvé avec un certain plaisir notre cher Lestat, toujours aussi insolent et sulfureux mais pétri de doutes. Son désir de devenir mortel (enfin le redevenir) devient obsessionnel. Après une spectaculaire scène qui a lieu dans le désert de Gobi, Lestat va se laisser séduire par un mystérieux inconnu qui lui propose un échange de corps. D’abord sceptique, Lestat jubile quand il réalise que cela est possible ! Et l’histoire peut donc véritablement commencer et d’ailleurs je tiens à souligner que l’action démarre tard dans le récit, Anne Rice brode un maximum et même si j’apprécie son style et ses belles descriptions, cela peut devenir vite lassant. Enfin, Lestat redevient mortel et de multiples expériences vont lui arriver mais surtout son alliance avec ce voleur de corps se révèle bien vite peu profitable au vampire (et on le devine rapidement bien avant Lestat lui-même). Vite dépassé par sa condition de mortel, Lestat fera une belle rencontre qui le bouleversera mais rapidement une nouvelle quête va se présenter à lui : redevenir un vampire. Appelant à la rescousse ses amis, il fera tout pour récupérer son corps par la force.
En fin de compte, ce livre montre bien la complexité de Lestat et les douces illusions qui le bercent malgré une existence séculaire, comme quoi on peut être très vieux mais pas très sage. La relation d’amitié se développent avec David Talbot prenant des tournures très sensuelles (ce qui est un peu chiant aussi, tout le monde est désirable chez Rice). J’ai juste été déçue par le dernier chapitre qui, pour moi, est de trop.
En conclusion, un livre bavard parfois lourd mais j’avoue je voulais connaître le dénouement de l’histoire et c’est là tout le talent d’Anne Rice.
Walpurgis