Amok suivi de la ruelle au clair de lune de Stefan Zweig

Publié le par Walpurgis

Amok.jpgClassique

Format poche

Traducteur : Alzir Hella, Olivier Bournac

Revue par : Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent

Edition : Le livre de poche

Date de parution : 2011

Nombre de pages : 100 pages (Amok), 60 pages (La ruelle...)

Ce livre contient :

-Préface de Romain Rolland

-Amok

-Lettre d'une inconnue (article à part pour une LC du 27/02)

-La ruelle au clair de lune

-Stefan Zweig et le monde d'hier par Isabelle Hausser

 

Amok ou le fou de Malaisie

Sur un bâteau de retour en Europe, le narrateur rencontre un homme étrange qui lui narre son histoire. Docteur, isolé dans un village de Malaisie, il rencontre une patiente froide et étrange, une britannique qui va le rendre fou.

Avec Stefan Zweig, tout a mal commencé. Au lycée, je dois lire Le joueur d'échecs et je n'avais pas du tout aimé, le récit me plongeant dans un mal de tête intense. Bref, Mr Zweif c'était pas pour moi. Heureusement avec les années, on change d'avis et oh ! Stupéfaction ! Je me suis complètement immergée dans Amok.

Dès les premières lignes, on plonge dans la moiteur torride de l'Asie et on s'ennuie avec ce docteur isolé dans un petit village loin de la grande ville des coloniaux. Jusqu'à ce jour où une femme britannique lui demande de l'aide sans le supplier, sans émotion. Le docteur refuse et commence alors sa folie.

Et là encore, on suit cet homme dans les affres de la folie, dans l'amok et c'est terriblement tragique. Beaucoup d'émotion pour cette nouvelle qui nous happe dans un tourbillon de folie et de désespoir.

 

La ruelle au clair de lune

Un allemand en voyage se retrouve coincé dans une petite ville française. Il y rencontre un pauvre diable persécuté par une femme. L'homme lui raconte son histoire.

 

On retrouve ici le même schéma que pour Amok c'est à dire un narrateur qui se fait conter son histoire par un homme souvent au bord du désespoir. Ici, le conteur est un homme persécuté par une femme qui va expliquer au narrateur pourquoi il se laisse faire. Une confession pleine d'émotion et dérangeante qui montre comment cette femme qui était la sienne en est venue à martyriser son ancien mari.

Si j'ai moins apprécié cette nouvelle, elle reste un plaisir à lire. On suit les pas du narrateur dans les ruelles près du port, promenade nocturne pleine de ressentis que j'ai vraiment apprécié. Seule l'histoire m'a beaucoup moins intéressé mais la patte Zweig reste un plaisir à lire.

 

Publié dans Classique

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I
Un de mes auteurs préférés...<br /> Sinon c'est lettre d'une inconnue et non pour une inconnue...
Répondre
W
<br /> <br /> Oups ! Alors que je l'ai écrit correctement après, inattention quand tu nous tiens ^^<br /> <br /> <br /> Et bien je suis réconciliée avec Zweig, moi qui avais souffert avec Le Joueur d'échecs au lycée !<br /> <br /> <br /> <br />