Les montagnes hallucinées, tome 1 de H. P. Lovecraft et illustré par François Baranger

Publié le par Walpurgis

Beau livre

Edition : Bragelonne

Date de parution : 2019

Nombre de pages : 64

" Corona Mundi... Toit du Monde... " Toutes sortes de formules fantastiques nous vinrent aux lèvres tandis que nous contemplions, depuis notre point d'observation vertigineux, l'incroyable spectacle. Arkham, 1933. Le professeur Dyer, éminent géologue, apprend qu'une expédition scientifique partira bientôt pour l'Antarctique avec pour ambition de suivre les traces de celle qu'il avait lui-même dirigée en 1931. Dans l'espoir de dissuader cette tentative, Dyer décide de faire un récit complet des tragiques événements auxquels il survécut, cette fois sans omettre les passages qu'il avait écartés à son retour, de peur d'être pris pour un fou.

COUP DE COEUR !!!

Après le magnifique L'appel de Cthulhu, François Baranger récidive avec Les Montagnes hallucinées, une de mes histoires favorites de Lovecraft. Ce premier tome se concentre sur la première partie de l'expédition du narrateur, le géologue Dyer, qui souhaite stopper les prochaines expéditions prévues en Antarctique.

Ce récit est sans doute un des plus angoissants visuellement et Baranger l'a illustré avec talent. C'est l'une des histoires de Lovecraft les plus précises en terme d'architecture et de description de créatures. Le récit peut sembler parfois lourd avec des termes géologiques assez poussés mais le danger qui plane de façon permanente fait oublier ce défaut. Rapidement, le lecteur est plongé en pleine cauchemar avec la découverte de créatures mortes en apparence. Ensuite tout va s'accélérer et ce premier tome laisse le narrateur en compagnie d'un collègue en pleine exploration.

Les dessins apportent un vrai plus au récit. François Baranger a capté l'essence des oeuvres de Lovecraft et a réussi à retranscrire parfaitement les descriptions architecturales ou celles des créatures. De plus loin de plonger dans le glauque, les illustrations sont d'une pure beauté et la blancheur de l'Antarctique bien exploitée. Et pourtant on sent comme une menace poindre devant le gigantisme des bâtiments ou la forme hideuse des créatures, mêler l'horrible avec la beauté amplifie l'angoisse.

Un bel ouvrage qui ravira les fans mais pas que, François Baranger a su capter l'essence même de l'oeuvre de Lovecraft et ce pour notre plus grand plaisir !

 

Publié dans Coups de coeur, Fantastique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article