Jon Shannow, l'intégrale de David Gemmell
Roman fantasy
Grand format
Edition : Bragelonne
Date de parution : 2011
Nombre de pages : 744
Dans un monde où la civilisation a été remplacée par une ère de barbarie et de cruauté, un homme solitaire est en quête de rédemption. Son nom est Jon Shannow.
Pour une raison qu’il ignore, il semble avoir éveillé la colère d’Abaddon, le chef d’une gigantesque armée de fanatiques religieux pratiquant le sacrifice humain afin d’apaiser les Pierres de Sang, morceaux d’étoiles dotés d’étranges pouvoirs.
Mais Abaddon a commis une erreur : il a enlevé la seule femme qui compte aux yeux de Jon Shannow. Pour la sauver, l’homme errant est capable de remuer le ciel et la terre… et l’enfer.
Après avoir enfin terminé la saga drenaï, il me restait encore un David Gemmell à lire dans ma PAL. Cette fois, l'univers change avec en vedette Jon Shannow.
Jon Shannow est un personnage typique de Gemmell. Anti-héros tourmenté, meurtrier fanatique et coeur d'artichaut, cet homme craint et respecté est aussi appelé l'homme de Jérusalem car à la recherche de cette cité idéale depuis toujours. Toujours accompagné de sa Bible et de ses flingues, Jon Médite sur les versets afin de trouver Jérusalem et peut-être rencontrer Dieu. Difficile de s'attacher à Jon, certes si sa personnalité sombre est plaisante, pourquoi tombe-t-il amoureux dès qu'il rencontre une femme avec du caractère ??? Et si sa dimension religieuse apporte une touche originale, j'aurais aimé qu'elle soit plus exploitée.
L'environnement du roman fera irrémédiablement pensé à l'univers de Mad Max notamment à cause des enfants de l'Enfer avec lesquels on fera un parallèle avec les pirates de la route du film. Le décor planté est celui d'un western post-apocalyptique où armes de l'ancien temps, mutants, cannibales et survivants se côtoient. Et ces fameux enfants de l'Enfer, qui sont-ils ? Guerriers satanistes qui sèment la terreur et la violence, ils obéissent à l'illuminé Abaddon qui se prend pour le messie. Au milieu de tout ça, on a les sipstrassi, pierres magiques positives qui peuvent être corrompues selon la moralité du porteur.
Quant au reste, l'écriture est plaisante mais le schéma narratif n'est guère surprenant, très gemmellien : le héros qui va sauver sa douce en compagnie de copains hétéroclites et qui se fait dépasser par un dessein plus grand.
Ces trois tomes restent sympas à lire mais le troisième m'a semblé bien plus dispensable. Le premier bénéficie de la découverte d'un univers et d'un personnage charismatique à défaut d'attachant. Une lecture agréable mais pas très surprenante, à réserver aux fans peut-être.