Les annales de la Compagnie Noire, tome 11, 2e partie : l'eau dort de Glen Cook
Fantasy
Format poche
Traducteur : Frank Reichert
Edition : J'ai Lu
Date de parution : 2010
Nombre de pages : 352 pages
Réduite à une poignée d'hommes, la Compagnie se terre dans l'ombre... Les survivants du désastre se retrouvent à Taglios et entreprennent de libérer ceux d'entre eux qui sont encore coincés dans la plaine étincelante, maintenus dans un état de stase par Millevoix. Une terrible révélation les attend à leur arrivée : une conflagration magique d'envergure les laisse entrevoir la trame même du monde ainsi qu'une partie de l'histoire de la Compagnie. Les mercenaires ne sont pas au bout de leurs surprises !
Roupille mène la petite troupe afin de libérer les captifs de la Compagnie Noire. Le problème, Volesprit s'est lancée à leur poursuite pour les en empêcher.
Après le précédent tome qui était dans l'attente de la véritable mission, celui-ci nous propose LA mission ! Dans la première partie de l'histoire, le lecteur, tout comme la Compagnie, trépigne d'impatience d'arriver aux plaines scintillantes. Du coup, on s'ennuie un peu jusqu'à ce qu'enfin, on arrive à destination.
L'auteur nous sert une mythologie complexe et fouillée qui mélange les mythologies hindoues et bouddhistes (mais on sent aussi la présence du christianisme), Kina est une Kali terrifiante. On trouve les réponses à la légende de la Compagnie mais aussi de leurs alliés Nyueng Bao après tous ces tomes où les questions s'accumulaient.
Mais surtout, on retrouve les captifs dont Murgen, Madame ou Toubib, vont-ils être encore vivants ? Et si oui, dans quel état ? Je me suis tellement attachée à eux notamment Toubib et Madame que je serais triste s'ils ne revenaient pas.
Les personnages sont toujours aussi savoureux dans leur phrasé et leur impertinence. Le style est percutant, direct comme d'habitude. On assiste à des changements. Les sorciers préparent leur succession, une nouvelle génération de la Compagnie semble se dessiner. De nouveaux éléments rejoignent la Compagnie, des personnages à part, un peu décalés par rapport à des mercenaires. Ils apportent de la légèreté souvent aux moments les plus critiques de l'histoire. Quant à Volesprit, elle est toujours aussi cinglée et instable.
Dans cette caverne, j'ai vécu de bons moments de suspense mais aussi un petit coup au coeur. Une page semble se tourner pour la Compagnie Noire.