Les enfants de la Terre, tome 1 : le clan de l'ours des cavernes de Jean M. Auel

Publié le par Walpurgis

Roman historique

Format poche

Traducteur : Philippe Rouard

Edition : Pocket

Date de parution : 2002

Nombre de pages : 544 pages

Il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s'achève et la Terre commence à se réchauffer. Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd'hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.

Un tremblement de terre, une petite Cro-Magnon dont le destin va la mener à vivre auprès d'hommes et de femmes de Néandertal, voici l'histoire d'Ayla, l'héroïne des Enfants de la Terre.

L'histoire va essentiellement tourner autour de l'intégration d'Ayla au sein de la tribu. Ayant un physique et des capacités différentes, Ayla sème le trouble au sein du clan. Adoptée par Iza, Ayla va se plier, au fil du roman, aux coutumes et traditions de sa tribu adoptive. Dotée d'une intelligence plus vive, elle aura beaucoup de mal à ne pas se faire remarquer et à s'attirer les foudres de certains membres du clan, notamment Broud, fils du chef, jaloux de cette fille qui ne sait pas rester à sa place.

Jean M. Auel nous décrit une époque qui reste méconnue pour le grand public. Encore aujourd'hui, nous faisons des découvertes sur cette période, remettant en cause de précédentes suppositions. On sent un véritable investissement sur ce roman, l'auteur a consolidé ses connaissances et nous décrit la faune, la flore et les sociétés de cette époque. C'est donc très intéressant mais j'ai trouvé ça parfois un peu long. J'ai vraiment préféré les parties consacrées aux rites et à la spiritualité surtout que le personnage dévolu à ce rôle, Creb, est très charismatique. Les aventures d'Ayla m'ont quand même paru très longues car on s'adapte au quotidien de la tribu préhistorique qui se composait de chasse, cueillette et de rites spirituels. De plus, l'hiver, le clan est en hibernation et j'avais donc souvent l'impression qui ne se passait rien. Evidemment, il y a des évènements mais ils n'ont pas su m'intéresser suffisamment.

Ce qui est étonnant aussi c'est que ce roman c'est aussi une ode contre le racisme et pour le féminisme. Ayla est étrangère et femme mais ses capacités supérieures font qu'elle sort de sa condition malgré elle. Les réactions oscillent alors entre admiration, peur et jalousie.

Il faut aussi passer outre les différences biologiques qui caractérisent les êtres de ce temps là et nous. Ils meurent vers 30 ans, les femmes donnent généralement naissance avant leur 10 ans. Il faut avouer qu'il faut bousculer nos idées préconçues car malgré tout on a du mal à se détacher de notre époque.

Voilà pourquoi ce roman ne m'a pas vraiment emballé malgré la qualité indéniable de a documentation. Je me suis assez ennuyée et du fait je ne pense pas continuer la saga.

 

Publié dans Historique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
C'est une saga que j'avais dévorée à l'époque (il y a 20 ans), enfin les 4 tomes sortis. Je ne me rappelle pas de longueurs d'ailleurs. Mais j'ai lu le tome 5 il y a peu et c'est vrai que c'est parfois très long.
Répondre
W
Comme tu peux le voir, je n'ai pas accroché et je préfère me dispenser de la saga pour le moment.