La Trilogie des fourmis, tome 3 : la révolution des fourmis de Bernard Werber
SF
Format poche
Edition : Le livre de poche
Date de parution : 1998
Nombre de pages : 669 pages
D'un côté, les fourmis. Elles se demandent si nous sommes des monstres géants ou des dieux infinis. De l'autre, nous, les hommes. Au mieux, nous sommes indifférents à ces êtres minuscules. Au pire, nous nous acharnons à les écraser. Pourtant, après des millénaires d'incompréhension, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont peut-être se rencontrer, se comprendre, se connaître enfin.
Parfois, l'auteur écrit le volume de trop et c'est mon point de vue pour cet ultime tome sur les fourmis.
103e rentre chez elle afin d'informer du danger que représentent les doigts. Dans le même temps, Julie, une lycéenne, découvre en pleine forêt de Fontainebleau, l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Un troisième personnage vient se greffer, le commissaire Maximilien Linart, qui enquête sur le décès du père de Julie.
J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Je n'ai pas aimé le personnage de Julie et son arrivée dans le clan des sept nains n'y a rien changé. Leur révolution pacifique m'a paru se dérouler trop facilement. Cette vision m'a paru très utopique, à la limite du ridicule. De plus, le comportement du commissaire m'a paru exagéré aussi. Même si certaines vérités ou réflexions sont justes et que de bons passages sont agréables à lire, je n'ai pas adhéré à la partie humaine de l'histoire.
Côté fourmis, il y a de la redondance dans les explications et comme je me suis un peu lassée de toutes ces histoires, ça m'a paru long. Toutefois, on apprend encore de belles choses via cette vision des insectes.
En conclusion, je ressors mitigée de ma lecture car il y a trop de répétitions avec les précédents tomes et l'histoire m'a paru bien naïve. Néanmoins, l'explication de la vie des insectes reste intéressante.