Elric, intégrale, tome 1 de Michael Moorcock
Fantasy
Edition : Pocket
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 601 pages
Melniboné, l’île aux Dragons, régnait jadis sur le monde. Désormais les Dragons dorment et Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos, dernier de sa race, nourri de drogues et d’élixirs qui le maintiennent tout juste en vie. La menace plane ; alors il rend visite au Seigneur du Chaos, Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il s’engage ainsi sur le chemin de l’éternelle aventure : le Navire des Terres et des Mers le porte à la cité pestilentielle de Dhozkam, et son destin le pousse à franchir la Porte des Ténèbres ; au-delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime...
Ce recueil est composé de :
- Elric des dragons
- La Forteresse de la Perle
- Le Navigateur sur les mers du Destin
Elric est un personnage emblématique de la fantasy. Empereur albinos à la constitution faible mais puissant par la sorcellerie, atypique parmi son peuple de par sa réflexion, j'ai été conquise par la personnalité du héros de Michael Moorcock. Il est le point fort de ces romans car Elric se donne au lecteur : il partage ses pensées, ses questionnements et surtout sa faiblesse. Elric des dragons est une mise en bouche appétissante car on apprend à connaître le prince albinos, son pays Melniboné et ses habitants. J'ai beaucoup aimé l'intrigue même si c'est classique : complot pour le renverser, un amour contrarié...Et c'est aussi dans ce récit que l'on découvre comment l'épée Stormbringer revient à Elric.
J'avoue toutefois ma déception quant aux deux autres romans. Mon côté tatasse aurait aimé un respect chronologique, l'auteur a fait autrement. La Forteresse de la perle se passe presque 1 an après le départ d'Elric et
Rien de très grave en soi. C'est surtout que ces récits m'ont beaucoup pensé à Conan alors que je ne m'y attendais pas du tout !!! Du fait, on suit notre héros sur les routes à combattre des entités, à aider des âmes en détresse etc. Evidemment, Elric n'est pas Conan. Il est plus subtil, il ne craint pas la sorcellerie puisqu'il la pratique mais les récits sont construits de la même façon. Une originalité est présente c'est la notion de multivers : Elric est la réincarnation du champion éternel présent dans d'autres époques sous d'autres personnalités. Là, j'avoue avoir un peu décroché même si j'aime bien l'idée.En conclusion, je dirai que cette intégrale peut dérouter car le premier récit est vraiment génial et ensuite on retombe vers des aventures plus classiques à la Conan. J'ai les deux autres intégrales et je suis assez motivée pour découvrir encore plus de choses sur le prince albinos.