Chroniques des vampires, tome 10 : Cantique Sanglant d'Anne Rice
Littérature fantastique
Grand format
Traducteur : Leslie Boitelle
Edition : Plon
Date de parution : 2005
Nombre de pages : 381 pages
Lestat, le plus puissant des vampires, vieux de deux siècles mais beau comme un dieu de vingt ans, Lestat le Magnifique ne veut plus incarner le mal. Il veut faire le bien. Sauver des millions d'âmes. Renverser le cours de l'histoire.
Lestat souhaite devenir un saint. Voilà un sujet qui m'a fait grincer des dents. Au final, Cantique Sanglant m'a moyennement plu.
Le début a été difficile, Lestat est en plein atermoiement, chose dont j'ai horreur. Anne Rice nous refait le coup de Memnoch le démon avec à la clé : concepts religieux, questionnements sur la sainteté... Heureusement, elle a allégé le propos par rapport à Memnoch.
Accompagné de Quinn Blackwood et de Mona Mayfair, Lestat va se lancer de nouveaux défis pour l'amour de Rowan Mayfair. Et oui, Lestat est amoureux et pas qu'un peu. Et ça aussi, ça nous fout un coup ! Mais où est passé notre Lestat ?
De plus, je n'ai jamais porté dans mon coeur Mona et Rowan Mayfair alors autant dire que je n'adhère pas à la fascination qu'elles exercent sur les autres personnages. L'apparition de Julien Mayfair est assez décevante, n'apportant pas grand chose. Les autres personnages tels que Michael, Olivier Stirling et autres consorts ne font que de la figuration.
Toutefois, Anne Rice n'a pas perdu sa plume et son talent pour raconter des histoires. La quête du trio vampirique se fait plus intéressante lorsque les Taltos sont mentionnés. Ces passages sont très agréables à lire et intéressants mais le final m'a déçu. Le tome n'apporte pas grand chose à la saga sauf au niveau des Taltos qu'on avait laissé à la fin du roman du même nom.
Une déception pour ce tome qui me semble superficiel et sans grand intérêt.