Carrie de Stephen King
Fantastique
Format poche
Traducteur : Henri Robillot
Edition : J'ai Lu
Collection : Epouvante
Date de parution : 1992
ISBN : 2277118354
Nombre de pages : 253 pages
Résumé éditeur :
A dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise encore avec difficulté...
Carrie conte l'histoire de cette jeune fille qui, en une nuit, va détruire la ville de Chamberlain. Le livre est composé de différents extraits d'ouvrages tirés de cette catastrophe, des ouvrages scientifiques mais aussi autobiographiques (comme Sue Snell). Une partie est vue par un narrateur qui raconte le calvaire de Carrie, moquée et humiliée aussi bien par ses camarades que par sa mère fanatique religieuse. Ce qu'on apprend rapidement est que Carrie a le don de télékinésie, un pouvoir qu'elle apprend à contrôler dans le plus grand secret.
Même si on décrit souvent ce livre comme un roman d'horreur, il traite de la souffrance des adolescents vus comme marginaux par leurs camarades. Un sujet toujours d'actualité difficile à traiter et ici couplé à une mère religieuse fanatique, un côté très Amérique profonde car Carrie n'a pas le droit de devenir une femme !!! Un processus naturel que sa mère fait passer pour une malédiction du diable.
Au final, le livre ne m'a pas véritablement passionné. J'ai surtout aimé la dernière partie où la catastrophe arrive et où Carrie devient incontrôlable. On sent toute la haine et la vengeance que ce personnage ressent et retourne contre les autres. Mis à part ça, j'ai ressenti pas mal d'ennui, peut-être aussi parce que je connaissais déjà l'histoire.
Walpurgis
Mon avis :
Pour mon deuxième titre du Challenge Stephen King 2015, j'ai décidé de lire Carrie. Ce premier livre de l'auteur est court ; ce qui est assez rare chez King.
Je connaissais déjà l'histoire pour avoir vu l'adaptation, réalisée par De Palma. De ce fait, j'ai trouvé la première partie de l'histoire un peu longue. Les différents extraits d'ouvrages n'étaient pas inintéressants mais ces derniers m'ont perturbés dans ma lecture.
A l'exception de ça, j'ai aimé la façon dont King dépeint le harcélement moral entre adoslescents et ses conséquences. Un sujet toujours d'actualtité malheureusement. Comment ne pas comprendre la douleur de Carrie et sa vengeance ? Mais ce qui m'a le plus terrifié dans Carrie c'est sa mère.
Pour conclure, j'ai dévoré cette lecture mais j'ai ressenti un goût de pas assez. J'aurai aimé en apprendre d'avantage sur le passé de Carrie et sa mère mais aussi sur son pouvoir de télékinésie.
Wolna